10 Juin 2002
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Législatives 2002
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Analyse des résultats.
L’Union démocratique bretonne (UDB), membre de la fédération Régions & Peuples
Solidaires, avait investi 33
candidats aux élections législatives en Bretagne et apporté son soutien à
3 autres candidats dans le Finistère : le
maire de Carhaix dans la 6ème circonscription et les candidats de
Frankiz Breizh dans les 3ème et 5ème
circonscriptions.
Dans les 33 circonscriptions où elle se présentait, l’UDB obtient un total
de 22.891 voix, soit une moyenne de 1,54%
(sur un total de 1.481.358 suffrages exprimés dans les circonscriptions en question).
Ce résultat, en recul de 0,48%
par rapport à 1997 (avec 22 candidats UDB), est évidemment une déception pour les militants et les candidats
eux-mêmes qui ont dépensé beaucoup d’énergie pour essayer d’expliquer l’urgente nécessité d’une réelle autonomie
régionale.
Mais ce lundi matin, à la lecture de l’ensemble des résultats nous réalisons que convaincre sur nos idées
était sans doute mission impossible dans le contexte singulier de ce scrutin. Quand la quasi totalité des candidats qui
se réclamaient de Jean-Pierre Chevènement obtiennent moins de 1%, quand ceux présentés par Corinne Lepage
réalisent environ 0,5%, quand Brice Lalonde lui-même, ancien ministre et actuel président d’une commission au
Conseil régional, obtient sur son nom 0,90%, il eût fallu un miracle pour que les candidats de l’UDB réchappent au
laminage généralisé qui caractérise le vote du 9 juin, en Bretagne comme ailleurs.
L’UDB communiquera sur son attitude au second tour le mercredi 11 juin après
avoir réuni ses instances demain
soir. Elle ne répondra donc pas aux sollicitations pressantes qui lui sont
parvenues depuis dimanche soir dans les
circonscriptions où le second tour s’annonce serré. Nous entendons maîtriser
notre communication et lui assurer une
cohérence à l’échelle de la Bretagne tout entière.
L’UDB compte employer la période de préparation de son prochain congrès, prévu en novembre, pour ouvrir avec
l’ensemble de ses adhérents et sympathisants un débat sur les conditions du rassemblement de toutes celles et tous
ceux qui souhaitent que les élections régionales de 2004 donnent enfin à la Bretagne et aux Bretons les moyens de
maîtriser leur destin. Ce qui suppose qu’ils puissent se faire entendre dans l’Europe du marché unique, une Europe
qui s’élargira bientôt à 10 Etats d’Europe centrale et orientale.
Christian GUYONVARC’H