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Webzema 2001 |
Version
2.1.0 |
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Mise
à jour : 15 août 2001 |
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Page
1 . 24 avril 2K - 6 juin 2K
Vers
la sanction de Microsoft
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Lundi
24 avril 2K : le gentil Bill Gates contre les méchants
juges
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Bill
Gates continue de faire mine d'ignorer les raisons de la condamnation
de Microsoft pour monopole.
Et
il le prouve en intervenant deux jours après le verdict
dans une campagne de pub : "Microsoft continuera d'innover.
Et le meilleur est à venir". Bill ne comprend décidément
toujours rien. Ce n'est pourtant pas difficile de tenir un
monopole en toute légalité, il suffit de voir
comment Intel gère ses affaires. Mais non, Bill est
borné. Incapable de distinguer le légal de l'illégal,
du moral de l'immoral, de ce qui peut se faire de ce qui ne
se fait pas...
Les
représentants du gouvernement fédéral
et ceux de Microsoft avaient pourtant négocié,
des observateurs s'autorisant même à juger les
propositions du département de la Justice (DoJ) plutôt
clémentes. Mais non, Bill s'est entêté.
En repoussant tout en bloc. En continuant de nier l'évidence.
Car depuis le succès planétaire de Windows 95,
la situation idyllique de Microsoft s'est rapidement dégradée.
Certes, Apple, Amiga, Next et bien d'autres ne poursuivraient
pas le n°1 mondial du logiciel pour violation de brevets
: trop long, trop dur à démontrer. Mais voilà
Bill s'est fait piéger par le marché. Il a tout
simplement manqué l'ère internet. En commettant
deux grossières erreurs : ricanant à propos
du web jusqu'en 1996 en laissant apparaître de nouveaux
concurrents, puis en les mettant brutalement à mort.
Microsoft a bien rattrapé son retard face à
Netscape (depuis racheté par AOL), enfermé Linux
sur le marché des OS réseau (où il fait
toutefois des ravages face à Windows NT), essayé
de déposséder Sun de son langage multi plate
formes Java. Mais en terme d'image, le mal est fait.
Ce qui fait que depuis 1997, le Gouvernement fédéral,
19 des 50 États américains, une noria de petites
et moyennes entreprises ainsi qu'une pléiade d'utilisateurs
ont pu porté plainte en toute quiétude. Le grand
public se moque totalement du sort qui sera réservé
à Microsoft. Comme si l'ogre de Redmond appartenait
déjà au passé.
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Vendredi
28 avril 2K : le sanctionné Microsoft sectionné
en deux |
Le
département américain de la Justice (DoJ) et
17 États américains (soit 19 - 2) ont demandé
au juge fédéral de sanctionner Microsoft, accusé
rappelons-le d'avoir violé les lois anti-trusts. Cela
consisterait à diviser le groupe en deux entreprises
concurrentes, avec interdiction de fusionner pendant dix ans.
Microsoft
a désormais jusqu'au 10 mai pour répondre à
cette demande formulée au juge par les plaignants.
Le fait que Microsoft demande d'ici là un délai
supplémentaire ne serait pas en soi une révélation.
Après avoir entendu une nouvelle fois les différentes
parties le 24 mai, le juge fédéral devra cependant
rendre sa décision. Si par malheur, Microsoft était
une nouvelle fois condamné, la société
de l'Ami Bill pourrait porter l'affaire devant la Cour d'appel
de Columbia, voire - histoire de gagner du temps - devant
la Cour suprême.
En
choisissant de jouer la montre, Billou semble donc montrer
au monde qu'il n'a pas la légimité de l'innocent
qui chercherait à se défendre.
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Mardi
6 juin 2K : la justice américaine se prononce demain
mercredi 7
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Le
jugement sera historique, et il doit être rendu, demain
mercredi 7 juin 2K. Il devrait selon les analystes, suivre
les recommandations du Gouvernement américain qui a
réclamé un démantèlement de l'ogre
de Redmond en deux sociétés séparées.
C'est ce bon juge fédéral Thomas Penfield Jackson,
chargé de l'affaire, qui devra rendre sa décision
à 20h30 GMT (soit 22h30 à Dijon). Anticipant
le facheux événement, Microsoft a déposé
aujourd'hui, soit avec un jour d'avance, ses derniers arguments
contre le plan de démantèlement qui risque de
lui être imposé en raison de pratiques monopolistiques
illicites. Le groupe aurait déclaré qu'un démantèlement
forcé provoquerait "une sévère désorganisation
économique". Pas de doute Billou, tu tiens
le bon bout.
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