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©
Webzema 2001 |
Version
2.1.0 |
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Mise
à jour : 15 août 2001 |
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Page
4. 10 juin 2K - 28 février 2001
Microsoft
gagne du temps
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Samedi
10 juin 2K : Microsoft rachète Gallup
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Microsoft,
qui tente sa dernière chance en appel, essaye de
rallier à sa cause l'opinion publique américaine
(les autres on s'en fout) avec une lettre ouverte dans les
journaux et un spot publicitaire de son co-fondateur, l'inévitable
Bill. Dans la lettre adressée à ses "clients,
partenaires et actionnaires", Microsoft affirme que
"le jugement de cette semaine n'est pas le mot de la
fin dans ce procès". Aussi, Microsoft assure
qu'il souhaite "transformer une bonne idée en
un excellent logiciel capable d'améliorer la vie
des consommateurs". Bene bene, bon courage ! Bill
Gates, dont la déposition arrogante aurait dit-on
sapé la défense de son groupe, répètera
pendant dix jours ce bon vieux leitmotiv sur les écrans
de télévision : "Le meilleur est encore
devant nous". Bien vrai. Ça peut difficilement
être pire. Billou souligne que "la prochaine génération
de logiciels est actuellement en développement",
que ces derniers "comprendront votre voix, anticiperont
vos besoins, protègeront votre vie privée
et vous connecteront à internet où que vous
soyez". Et que vous le vouliez ou non ajouterais-je.
Microsoft
n'a semble-t-il pas convaincu au tribunal mais le public
américain serait lui sensible à son baratin.
Exemple : un récent sondage de l'institut Gallup
montre que plus de 50% des Américains et 60% au-moins
des utilisateurs d'ordinateurs sont opposés à
un démantèlement de l'ogre. Fort du ralliement
du peuple américain, Microsoft relance sa bataille
juridique en tentant une procédure de sursis à
exécution du jugement de démantèlement,
afin d'éviter les fameuses sanctions qui sont exécutoires
au 7 septembre 2K. De nouvelles négociations en vue
?
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Mercredi
27 septembre 2K : Microsoft gagne
au moins un an |
Le
juge Jackson avait déclaré Microsoft coupable
d'abus de position dominante en juin dernier et Bill avait bien
évidemment fait appel. Par conséquent, l'affaire
suivra le cours normal de la justice pour échoir devant
la Cour d'appel du district de Columbia. En effet, la Cour Suprême
n'a pas souhaité que la procédure d'appel soit
directement traitée devant la plus haute instance des
États-Unis comme le permet toutefois la loi anti-trust. |
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Vendredi
12 janvier 2001 : Le DoJ demande toujours la scission de Microsoft |
Depuis
que son ami George W Bush ait été élu à
la Présidence, Bill pense qu'il pourra souffler. Mais
quelques semaines après Microsoft, le Ministère
américain de la justice a adressé ses conclusions
à la Cour d'appel. Finalement, ce dernier a demandé
que le jugement de première instance soit confirmé. |
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Lundi
29 janvier 2001 : Microsoft transmet ses derniers arguments |
Au
dernier moment, Microsoft remet à la Cour d'appel son
argumentaire final. Selon la firme de Bill Gates, le gouvernement
n'a pas prouvé que l'incorporation d'Internet Explorer
constituait un abus de position dominante. Microsoft remet aussi
en cause l'impartialité du juge Jackson. L'éditeur
semble une nouvelle fois jouer la montre puisque le document
remis à la dernière minute contient 75 pages,
le maximum autorisé. |
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Mercredi
28 février 2001 : La Cour d'appel apporte son soutien
à Microsoft |
Après
deux journées d'audiences, la cause semble entendue :
la Cour d'appel a été très critique vis-à-vis
du juge Jackson faisant ainsi le jeu de Microsoft. On reproche
au juge d'avoir comparer Microsoft à un "gang
de trafiquants de drogue" et l'arrogance de Bill Gates
à celle d'un Napoléon. Petit a, la drogue ne plante
pas et petit b, Napoléon n'a jamais dominé que
l'Europe. Pire, le juge aurait avoué à ses collègues
qu'il manquait de preuves, que ses conclusions n'étaient
pas claires (?!) et que la scission n'était pas la bonne
solution. Jugement (de qui ? du juge ?) attendu l'été
prochain. |
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