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« Bilan » Contre-Révolution en Espagne - Présentation (18)


LA LIGUE DES COMMUNISTES INTERNATIONALISTES

L'évolution de la Ligue des Communistes Internationalistes de Belgique est comparable à celle de l'U.C. sur l'Espagne, bien que la L.C.I. ait des positions bien plus tranchées sur l'antifascisme. Venue elle aussi d'une rupture avec le trotskysme, elle collabore entre 1931 et 1936 avec la « gauche italienne ». Alors que l'U.C. publie pendant plusieurs années L'internationale comme un journal qui veut toucher la base des organisations « ouvrières », avant de devenir revue polycopiée, le Bulletin de la L.C.I. se présente plus comme un organe théorique. L'U.C. exprime une réaction saine mais qui ne va guère en profondeur, du moins jusque vers 1936. Le L.C.I. traduit un réel effort de clarification théorique, et ce n'est pas un hasard si elle collabore plusieurs années avec Bilan avant de s'en séparer sur l'Espagne.

Après la victoire électorale du Front Populaire, le Bulletin [80] y voit « un front des gauches bourgeoises avec ses tendances modérées et extrêmes qui se relie au front des droites, où le même phénomène se manifeste ». Par exemple, le parti du radical-socialiste Maura s'est scindé en deux selon la « politique de bascule entre droite et gauche »bien connue. Dans l'ensemble, l'analyse du fascisme est identique à celle de Bilan. La Belgique offrant un exemple de pays industrialisé et de mouvement ouvrier très intégré à l'Etat, la L.C.I. souligne régulièrement que la démocratie y réalise le même programme d'union forcée des classes que le fascisme. Mais la Ligue connaît aussi d'importantes divergences avant juillet 1936, que cristallise la question électorale, ou se dessine déjà le clivage ultérieur sur la question espagnole. Hennaut ( dirigeant de la Ligue ) préconise au printemps 1936 le soutien électoral au Parti Ouvrier Belge. Jehan ( qui animera la scission de la minorité proche de Bilan ) est pour l'abstention [81] .

Ces divergences rebondissent après juillet 1936 et exigent une scission : aucune collaboration n'était possible entre ceux qui soutenaient la lutte armée antifasciste et ceux qui appelaient à la désertion dans les deux camps. Les articles de Hennaut et Jehan, dont nous publions de larges extraits, écrits presque au même moment, révèlent deux approches différentes. Hennaut est conscient du caractère anti-révolutionnaire de l'antifascisme, mais, contrairement à Jehan, il ne fait pas un critère décisif de la non-destruction de l'Etat en juillet 1936. Là où Jehan considère le moment de rupture ( qui ne s'est pas produite ), Hennaut s'attache au mouvement. Pour Hennaut, Jehan fige l'évolution sociale sur une phase comme il réduit le prolétariat au parti, c'est-à-dire aux éléments déjà acquis à l'action et aux positions communistes, négligeant ainsi les possibilités d'influer sur d'autres couches encore mouvantes. Pour Bilan, selon Hennaut, il n'y aurait pas de révolution en Espagne parce qu'il n'y aurait pas de parti. Ce reproche fondamental est approfondi dans une critique plus générale portant sur la révolution russe, sur la nature du socialisme, de la révolution et donc du prolétariat. Obnubilée, à la suite des bolcheviks, par la question du parti, la gauche italienne interpréterait tout à la lumière de la formation ou de la carence de ce fameux parti. Cette critique a été reprise par la suite, souvent à des fins de polémique médiocre. Dans un article de Socialisme ou Barbarie sur « La crise du bordiguisme italien », écrit en 1952, A. Vega attaque la négation du « rôle actif » du prolétariat et l'idée d'une lutte de classes « à éclipses » [82]  :

« ...par exemple, au lieu de voir dans le bouleversement révolutionnaire de juillet 1936 en Espagne l'aboutissement d'une longue période de lutte de classe, on n'a fait qu'enregistrer une « explosion ouvrière » (  ? ) de quelques jours suivie d'une « guerre impérialiste ». La classe ouvrière était apparue pendant 24 ou 48 heures, elle avait disparu ensuite. Les combats continuaient cependant. Il y avait donc guerre. Nous sommes dans la période des guerres impérialistes, c'est donc une guerre impérialiste ! Et le « léninisme » aidant, nous avons vu la Gauche Italienne déclarer ( au prix d'une scission il est vrai ) que le mot d'ordre à donner en Espagne était la fraternisation : fraternisation des ouvriers en armes avec la garde civile, les légionnaires et les phalangistes d'en face. Cette interprétation rend complètement inexplicable l'insurrection des ouvriers de Barcelone en mai 1937. Aussi celle-ci a été présentée comme un massacre des prolétaires, réduits au rôle de victimes passives par le gouvernement républicain. »

Pour Vega : « Les travailleurs espagnols... de 1930 et 1936 ont constamment mis en cause les bases du régime capitaliste,... en 1936, ont détruit ses institutions fondamentales, pris en mains la gestion des usines et des transports... »

Chacun appréciera à sa façon ce résumé et le compte rendu des faits. Récemment, un ancien membre de l'Union Communiste évoquait également « la position délirante des bordiguistes belges et de Vercesi ( pas de parti bordiguiste en Espagne, donc pas de révolution ) sur le mouvement révolutionnaire dans la péninsule... Les bordiguistes de Belgique, une poignée, avaient une position aberrante... et, par exemple, ne comprirent rien aux journées de mai 37, le Cronstadt espagnol ( toutes proportions gardées )... » [83] .

Le reproche adressé à la gauche italienne de réduire la classe au parti est à la fois fondé et mal fondé. Si l'on lit Bilan sérieusement, on s'aperçoit que cette revue ne parle d'absence du « parti » en Espagne qu'au sens où les mouvements prolétariens avant 1936 et en 1936 n'ont pas atteint le seuil suffisant qui exigerait une organisation communiste correspondante. Dans l'ensemble, l'analyse demeure matérialiste : il n'y a pas de parti parce que la classe ne l'a pas fait naître. L'expérience prolétarienne antérieure n'a pas eu la force de susciter une action et donc une organisation rompant suffisamment avec le capital pour jouer un rôle décisif dans la période critique où la société pourrait basculer dans un sens ou un autre. Parler d'absence de parti, c'est apprécier la force et les capacités des prolétaires espagnols. Et non déplorer la non-création par des « révolutionnaires » d'un centre dirigeant.

Il est vrai, par contre, que Bilan recèle une tendance à l'idéalisation du parti, qui reste alors limitée, et ne gâte pas l'essentiel de l'analyse, mais qui fait partie de l'héritage de la gauche italienne. C'est moins un trait « léniniste » ( qui vient seulement après ) qu'un aspect social-démocrate radical acquis par la gauche italienne avant la rencontre avec les bolchéviks et Que faire ? Cette idéalisation de l'organisation et des principes était avant 1914 l'une des solutions ( illusoires ) des éléments révolutionnaires de la Ile Internationale pour échapper au réformisme dominant. Bordiga l'a conçue séparément de Lénine, et de façon plus profonde dans la mesure où il n'était pas marqué par la thèse kautskyste de la « conscience » à apporter au prolétariat, ce qui donne au parti qu'il décrit une allure beaucoup plus matérialiste que celui de Lénine. Ensuite, seulement, le contact entre les Italiens et l'I.C. renforcera l'idéalisme du parti, mais Bordiga conservera toujours son approche originale. Après 1945, la surestimation du parti sera développée par lui sous les formes les plus brillantes et aussi les plus contradictoires, bien qu'il ait dit que le parti était à la fois facteur et résultat de la révolution [84] . Ses héritiers ont élevé ses contradictions à la hauteur d'une caricature. L'activisme aidant, le parti devient l'âme qui attend son corps.

Une différence profonde sépare pourtant ces théorisations de Bilan. La distinction admise dans les années trente entre « fraction » ( groupe maintenant et développant la théorie, avec une pratique très limitée, en période de recul ), et « parti » ( organisation communiste du mouvement du prolétariat ), est oubliée par la gauche italienne après 1945, puisqu'elle se constitue en « parti », en Italie d'abord ( 1943-1945 ), puis à l'échelle mondiale ( Parti Communiste International ).

Sur un plan plus vaste, il est exact que Bilan reproduit les limites de la gauche italienne dans sa vision de la révolution, et en particulier son exagération de l'expérience russe. Cette revue s'était pourtant ouverte à d'autres conceptions, et surtout à la réflexion sur le contenu du communisme comme destruction de la loi de la valeur, à travers un long résumé des Principes de base de la production et de la répartition communistes, texte fondamental sur ce sujet [84 bis] . Comme Hennaut le souligne lui-même, c'était pour lui le point de départ d'une réflexion différente sur le socialisme, alors que Bilan ne le considérait que comme un point à préciser. En outre, la critique historique de la révolution russe et de sa dégénérescence n'a jamais été faite par la gauche italienne, ni à l'époque de Bilan, ni après, malgré les nombreux textes de Bordiga sur ce sujet. Cependant, les adversaires de la gauche italienne n'ont généralement franchi les limites de cette critique interdite que pour verser partiellement ou totalement dans une forme ou une autre de conseillisme, remplaçant une vision limitée par une autre. Un nouveau remède magique ( démocratie et gestion ouvrières ) remplace l'ancien ( parti ). Les polémiques sur l'Espagne ont fait mûrir ces divergences et exagérations respectives, -- signe de l'incapacité à saisir la totalité.

La gauche italienne affirme avec raison que les révolutionnaires ne sont pas obsédés par la peur de devenir un nouveau pouvoir ou de s'imposer à la « majorité ». Toute révolution est faite par une minorité, même importante, ce qui n'empêche pas la révolution communiste d'être l'oeuvre de la majorité, l'ensemble des hommes tendant à prendre progressivement leur existence en mains. Mais le rôle le plus actif est joué par la minorité. L'essentiel est que des mesures décisives soient prises, c'est-à-dire non pas « décrétées », mais effectuées réellement, même par une minorité au début ( rien à voir avec les « minorités agissantes » chères au syndicalisme révolutionnaire, où un petit nombre est chargé de donner le bon exemple et de diriger les choses ). Les bases matérielles d'un nouveau « pouvoir » ne résident nullement dans cet acte minoritaire et souvent dictatorial, mais dans le maintien éventuel des fondements du capital. Le facteur essentiel n'est pas les rapports de domination, mais les rapports de production de la vie ( matérielle, affective, symbolique, etc. ).

Il n'en demeure pas moins que la révolution communiste ne peut triompher qu'à condition d'entraîner à plus ou moins bref délai de larges masses, se nourrissant de leur intervention dans la vie sociale à tous les niveaux ( cf. le § « Révolution politique et sociale » ). A l'inverse, une « révolution » qui s'opposerait systématiquement aux ouvriers, devrait mâter des grèves, ne changerait rien ou presque au CONTENU de la société ( et c'est là l'essentiel ), -- se nierait comme révolution prolétarienne. C'est ce qui est arrivé en Russie, mais ne renversons pas l'explication. C'est parce que la société n'a pas été bouleversée que le parti bolchévik a fini par imposer la dictature d'un Etat non prolétarien, non communiste, qui ne pouvait survivre qu'en développant le salariat, donc d'un Etat capitaliste. Les, insurgés de Cronstadt n'étaient certainement pas communistes, mais ceux qui les massacraient agissaient authentiquement en anti-communistes, réprimant un mouvement élémentaire au nom d'une dictature du prolétariat qui n'existait justement que de nom ( peu importent les intentions, et le moralisme qui nous est étranger ). Ni Cronstadt ni l'Etat bolchévik ne représentait la révolution communiste : tout simplement, la lutte de classes se poursuivait sous ses formes élémentaires, parfois par les armes. La gauche italienne nie la réalité des luttes ouvrières sous prétexte que le pouvoir restait « prolétarien ». Un pouvoir n'est révolutionnaire que s'il favorise la révolution, à l'intérieur et à l'extérieur, ce qui n'était pas le cas ( cf. le cours droitier imprimé à l'I.C. -- qui se laissait faire -- par les bolcheviks ). Contrairement à ce que dit Bordiga après 1945 [85] , la révolution russe s'est écroulée dans la violence contre les prolétaires ( répression, lutte anti-grève, camps, procès staliniens, etc. ). Les ouvriers ont pris le pouvoir en octobre 1917 et l'ont perdu assez vite, définitivement en 1921, mais pour l'essentiel avant.

L'aspect bourgeois est presque toujours présent dans le bolchevisme et chez Lénine, qui sont profondément contradictoires [85 bis] . Cet aspect aurait pu s'effacer en cas de révolution mondiale : l'échec l'a au contraire accentué. Mais ce n'est pas la cause décisive de l'involution ( Bordiga ) de la révolution russe : car pourquoi les prolétaires l'ont-ils acceptée ? Faire de l'antiléninisme systématique, c'est fausser la perspective et s'interdire la vraie critique : celle de la nature du mouvement social de cette époque, de sa partialité. Hennaut était encore moins capable de cette critique que Bordiga, qui lui-même n'en a eu que l'intuition.

La grande différence entre la Ligue des Communistes Internationalistes et l'Union Communiste à propos de l'Espagne, c'est que la Ligue attribue le plus d'importance à l'évolution interne du pays et non à la pression internationale ( russe surtout ), comme facteur de renforcement de la contre-révolution en Espagne. En novembre 1936, après avoir montré les effets de la non-intervention, Hennaut se demande « Où va la Révolution espagnole » [86]  :

« La modification essentielle s'est produite sur le front intérieur de la révolution espagnole. Le gouvernement de Madrid qui reste le gouvernement du capitalisme espagnol est parvenu, grâce à l'appui des socialistes et des communistes, à reprendre fermement en mains les rênes du pouvoir qui un instant semblaient lui échapper. Les milices ouvrières travaillent bien docilement sous les ordres des cadres militaires gouvernementaux... La partie n'est pas encore complètement perdue, mais les positions des ouvriers espagnols ont été fortement compromises. Ainsi ont été réalisées les conditions pour la résorption de la révolution dans la mêlée générale des impérialismes qui se prépare. »

Même lorsqu'ils estiment après mai 1937 que la guerre d'Espagne a acquis un caractère impérialiste, des groupes comme l'U.C. ou la Ligue hésitent à lancer le mot d'ordre du « défaitisme révolutionnaire ». Un tel appel ne pouvait avoir qu'une valeur de principe ( cf. le § « Question nationale » ). La gauche italienne a tendance à vivre une répétition générale de 1914-1918, et à raisonner dans les termes de la gauche de Zimmerwald. Cette illusion dépasse de loin une simple erreur d'appréciation de la période. Certes, ce courant a pu croire à une remontée possible du mouvement avant, après, ou lors du déclenchement de la future seconde guerre mondiale. Le changement de titre de Bilan en Octobre en 1938 vaut à lui seul un programme. Sur la couverture de Bilan, on pouvait lire cette mention, plusieurs fois répétée : « Lénine 1917 -- Noske 1919 -- Hitler 1933 ». C'est la revue de résistance dans un contexte « historiquement défavorable ». Octobre traduit bien sûr l'idée ( plutôt l'espoir ) du passage à une autre phase.

Mais il y a plus. La gauche communiste, de toute façon, ne pouvait pas rejouer le rôle de la gauche socialiste après 1914. Le défaitisme révolutionnaire correspondait en 1914 à l'attitude d'au moins une frange du prolétariat, et s'exprimait par des canaux limités mais réels. Des partis entiers, faibles en nombre mais bien implantés, refusaient l'Union Sacrée ( le parti bolchevik et le parti serbe ). La situation est tout autre à la fin des années trente. La différence n'est pas quantitative mais qualitative. La gauche communiste est coupée du « mouvement ouvrier », elle n'y a pas ses racines, elle n'y dispose d aucun contact sérieux ni appui. Au contraire de l'extrême gauche sociale-démocrate après 1914, la gauche communiste est confrontée à des organisations ouvrières intégrées au capital, et où ne subsiste aucune minorité prolétarienne. Toute l'activité de la gauche italienne est traversée jusqu'à aujourd'hui par le mythe ( emprunté à l'I.C. ) de la re-formation d'un « vrai » mouvement ouvrier. Il y a cette idée de reconstruire les mêmes organisations ouvrières ( économiques et politiques avec la division syndicat-parti ), sur de nouveaux principes ( de lutte de classe ) cette fois, sans comprendre que le renouveau prolétarien se ferait autrement ( ce qui n'implique pas un changement total, ou alors il faudrait démontrer que capital et prolétariat ont changé de nature, ce qui n'est pas le cas ).

 
Notes
[80] Cinquième année, no. 3, mars 1936.

[81] Cf. les no. d'avril et mai 1936. Le no. de juin relate la conférence. Trois points soulèvent des divergences : la nature des mouvements de masse dans la période, les courants de gauche issus de la socialedémocratie, et la formation du parti. La tendance proche de Bilan défend en gros les positions radicales contre la tentation centriste, mais s'illusionne sur l'expérience de l'I.C. On ne pouvait par exemple envisager la formation du parti ni par des apports variés et confus, ni à partir du noyau issu de l'I.C.

Dans la question électorale, Hennaut propose de voter pour une des trois listes « ouvrières » ( socialiste, socialiste dissidente ou P.C. ). La conférence se prononce pour ( par 15 voix contre 9 pour les partisans de l'abstention ). La nouvelle direction comprend 4 représentants de la majorité, 1 de la minorité.

Pour comprendre que des révolutionnaires puissent s'interroger ainsi sur les élections, il faut se rappeler que même la gauche allemande n'a pas vers 1920 une position claire. La plupart considèrent que les élections détournent les prolétaires de la révolution en période de lutte des classes aiguë. Seule Rühle comprend que l'époque où les révolutionnaires participaient à la vie électorale est irrémédiablement terminée, parce que tout ce qui l'entourait a disparu : grands partis socialistes à minorité radicale, rôle relativement progressif de la démocratie dans certains cas, etc. La question abstentionniste ne se pose même plus parce que le vieux mouvement ouvrier n'existe plus. Bordiga y verra toujours un point tactique : le P.C. fondé par la gauche après 1943-1945 ( cf. note 96 ) participera après 1945 aux campagnes électorales. Aujourd'hui encore, le P.C. International appelle à voter dans certains cas ( par ex. lors du référendum sur le divorce en Italie ).

[82] No. 11, novembre-décembre 1952.

[83] Lettre de Chazé à La Jeune Taupe, op. cit.

[84] Cf. le Renversement de la praxis, in Programme Communiste. no. 56, pp. 55-62.

[84 bis] Le résumé des Principes de base paru dans les nos. 19, 20 et 21 de Bilan a été publié dans le no. 11 des Cahiers du Communisme de Conseil.

[85] Invariance, 1re série, no. 9, p. 71.

[85 bis] Cf. Pannekoek, Lénine Philosophe, Spartacus, 1970; Barrot, Guillaume, postfaces à Kautsky, Les trois sources du marxisme, Spartacus, 1969; et Authier, préface à Trotsky, Rapport de la délégation sibérienne, Spartacus, 1970.

[86] Bulletin de la L.C.I. novembre 1936.

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