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« Le monde agricole, mis à mal depuis des décennies par la logique économique, doit aujourd'hui mettre son savoir faire et ses compétences professionnelles au service de la nature »
Lu sur le site officiel de la candidate
Il est intolérable qu'aujourd'hui, à cause d'une pollution par les nitrates (essentiellement), 72% des français soient amenés à consommer de l'eau minérale, que des algues vertes prolifèrent sur les côtes bretonnes et que les nappes phréatiques soient polluées.
Le projet de loi sur l'eau, même s'il ne sera pas voté avant la fin de la législature, est un premier pas vers une prise de conscience des français de l'importance d'avoir une eau de qualité. Le fait d'instaurer un principe de pollueur-payeur va dans le bon sens, mais il serait préférable dans un but de développement durable qu'on limite les pollutions à la source, en grande partie dues à l'agriculture intensive.
La reconquête d'une eau de qualité ne peut s'envisager qu'avec le concours des agriculteurs eux-même , en développant des démarches qualité de type AOC, agriculture extensive, agriculture biologique et en s'appuyant sur une utilisation judicieuse des aides publiques. Le monde agricole, mis à mal depuis des décennies par la logique économique, doit aujourd'hui mettre son savoir faire et ses compétences professionnelles au service de la nature, dans le cadre d'un réel développement durable et le respect des générations futures.
Je souhaite que le problème de l'eau et le rôle de nos agriculteurs soient présents au cours de cette campagne. Que la question de l'eau soit actuellement débattue à l'Assemblée Nationale est une occasion inespérée que ces questions soient abordés par tous les candidats et j'espère que ceux-ci apporteront leur contribution au débat démocratique.
OGM
Personnellement, lorsque j'étais ministre de l'environnement, j'avais interdit la culture des OGM sur le sol français, interdiction qui a été levée depuis. Concrétement, je revendique pour l'instant qu'on applique aux OGM le principe de précaution : - interdiction de la mise en culture des OGM. - limiter la recherche sur les OGM en atmosphère confinée. - engager un véritable programme de recherche publique sur les impacts des OGM en termes de santé et d'environnement. - en attendant ls résultats de ces recherches, imposer un moratoire.
N'ouvrons pas la voie à la banalisation des OGM !".
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