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Dans «Le Monde diplomatique» de septembre 1995, le journaliste François Normand présente l'organisation Opus Dei, très droitière secte catholique. Son article, intitulé «La troublante ascension de l'Opus Dei», évoque la présence de personnalités de l'organisation parmi les proches de Jacques Chirac, dont l'actuel ministre de l'agriculture.
Ainsi, on peut s'interroger sur l'entrée au gouvernement de personnes proches de l'Opus Dei : Hervé Gaymard, marié à Clara Lejeune-Gaymard, fille du professeur Jérôme Lejeune (décédé en 1994, fondateur du mouvement anti-avortement « Laissez-les vivre », nommé par Jean Paul II au Conseil pontifical pour la famille, et membre de l'Opus Dei).
Selon la revue catholique 'Golias' (no 30, été 1992, « Le monde secret de l'Opus Dei»), « la fille et le gendre du professeur Lejeune sont à l'Opus Dei », et l'affirmation est reprise par la revue 'Maintenant' : « Jacques Chirac a placé l'opusien Hervé Gaymard [député de la Savoie] dans son équipe de campagne présidentielle. » Qu'il soit impossible de vérifier n'est guère surprenant : le mouvement cultive le secret depuis ses origines.
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Voir aussi
> extrait du bouquin de Martine Aubry
> un autre site qui dénonce cette intrusion de l'Opus Déi.
> au printemps 1997, Caroline Fourest s'est faite engager comme bénévole au sein de Laissez-les-vivre. Retrouvez le témoignage étonnant, décapant mais souvent terrifiant de son journal de bord...
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