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Organismes génétiquement modifiés ? Le bon sens près de chez vous !
Lu sur le site officiel du candidat
"On peut faire confiance notamment à la prudence expérimentale du monde rural face aux OGM et, de manière générale, à l'innovation dans le domaine du vivant" ?!
Lu dans le communiqué de presse de la candidate
L'agriculture, c'est le domaine du vivant. La technocratie administrative a la froideur de la mort. Le Salon de l'Agriculture, où l'on vient en famille exposer des produits vivants dans une ambiance où la vie continue, est un révélateur puissant du décalage actuel entre les réalités concrètes de la vie des Français et le carcan technocratique où on veut les enfermer. Je crois à la valeur d'exemple du monde agricole, dont la ténacité, la persévérance, le goût du risque sont à l'image du potentiel d'initiative des Français dans tous les domaines. Je dénonce la logique productiviste dans laquelle on a placé les agriculteurs, les obligeant à s'endetter et à orienter leur production en fonction des subventions, alors qu'on les accuse aujourd'hui de pollution. Je dénonce la technocratisation de l'agriculture. Il faut repartir des racines et des valeurs de la vie.
1 - Les femmes et l'agriculture L'avenir de nombre d'exploitations agricoles tient au rôle des conjointes de l'exploitant proprement dit, soit parce qu'elles y assument, souvent avec un minimum de contrepartie, un travail peu valorisé, soit parce qu'un travail extérieur est indispensable pour assumer un niveau de vie décent à la famille. Plus encore que dans le reste de la société, la reconnaissance de ce travail féminin doit être pris en compte dans toute approche réaliste de la question agricole.
2 - Agriculture et dignité des conditions de vie On parle de diminution du nombre des exploitations agricoles. Mais on oublie que cette évolution passe par la mort lente de petites exploitations dont les exploitants vivent dans la précarité et sont contraints d'abandonner. Nombre d'agriculteurs vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté tout en travaillant dans des plages horaires qui sont en complet décalage avec la société des 35 heures. Or ils ont vocation à assumer pour notre société un rôle essentiel, contre la désertification rurale, pour l'aménagement du territoire et au service d'un développement durable.
3 - Les valeurs du monde rural S'installer aujourd'hui relève d'une forme d'héroïsme. L'agriculture en mutation est appelée à concilier les extrêmes : une technologie indispensable qui nécessite des investissements lourds, dont les normes s'imposent, et qui fait du paysan un chef d'entreprise contraint par la réglementation. Et une remise en cause du productivisme, avec un retour aux véritables valeurs de la terre, source de vie à préserver pour assurer une qualité des productions et la conservation du patrimoine naturel. Cette conciliation nécessite audace et respect du rythme de la nature, deux valeurs dont notre société pourrait s'inspirer dans d'autres domaines.
Concrètement, je propose :
Une politique de juste rémunération des agriculteurs par un autre partage de la valeur ajoutée de la chaîne alimentaire, qui rompt avec une politique de subventions décrochée du réel. La prise en compte par la collectivité nationale du rôle de l'agriculture dans l'aménagement du territoire. Une réforme de la PAC.- La remise en cause profonde, en France et dans le cadre européen, des contraintes administratives qui paralysent la vie agricole. Une politique agricole permettant aux agriculteurs de tendre vers une production de qualité et une protection de leurs terres.
Lu sur le site officiel du candidat
"Aménager le territoire, c'est conforter les solidarités entre milieu urbain et milieu rural, régions pauvres et régions riches, Français proches et lointains. Dans la perspective d'un développement durable, la ville doit reconnaître sa dépendance envers l'agriculture, pour l'aménagement du paysage comme pour l'alimentation, et comprendre que la pérennité de la vie agricole suppose qu'un juste revenu soit assuré aux agriculteurs".
Politique agricole : quitter la logique de subventions pour payer les produits agricoles à leur juste prix
"Un nouveau pacte de confiance est nécessaire". "Nous devons quitter la logique de subventions pour payer les produits agricoles à leur juste prix, grâce à l'évaluation des coûts et la mise en place d'un autre partage de la valeur ajoutée de la chaîne alimentaire". "Il est temps de repenser la politique agricole commune". "il faut protéger la préférence communautaire et, pour la France, le statut privilégié de l'Outre-Mer".
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