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« Je veux aider les agriculteurs, y compris en maintenant le système des subventions. Mais l'essentiel du revenu doit venir de la vente des produits » !
Lu dans la presse
Si vous êtes élu, quelle réforme de la politique agricole française ferez-vous immédiatement? Il faut une nouvelle ambition pour la politique agricole commune et pour l'agriculture et son avenir. Les agriculteurs doivent vivre de leurs produits et être davantage reconnus pour le rôle essentiel qui est le leur. Je souhaite passer un contrat de confiance avec eux et offrir des perspectives à ceux qui ont le sentiment d'être dans une impasse. La société doit prendre conscience qu'il faut encourager les agriculteurs pour faire face aux attentes et aux exigences nouvelles de sécurité, de protection de la nature et de l'environnement.
Etes-vous favorable à la fin des subventions aux agriculteurs ? Le moral des agriculteurs est miné par la baisse de la part de leur revenu provenant des produits agricoles et de la part toujours plus importante provenant des primes. La situation de certains marchés, sur lesquels on voit circuler des produits en dessous de leur prix de revient, est aberrante. Je reconnais la nécessité d'une intervention de la puissance publique pour équilibrer l'offre et la demande. La seule loi du marché condamne les plus faibles. Je veux aider les agriculteurs, y compris en maintenant le système des subventions. Mais l'essentiel du revenu doit venir de la vente des produits.
Etes-vous pour l'application du principe pollueur-payeur ? Je crois davantage à la diffusion de l'esprit de responsabilité qu'à l'alourdissement de la fiscalité. Et je préfère une fiscalité incitative pour les comportements propres plutôt qu'une taxation punitive, qui déresponsabilise tout le monde et assomme les petits.
Lu sur le site officiel de l'UDF
Quelle politique agricole commune ? > "Les organisations communes de marché doivent être préservées (céréales, oléagineux), améliorées (fruits et légumes) ou créées (productions hors-sol). La préférence communautaire, nos soutiens aux productions sensibles, garants du modèle agricole européen doivent être sauvegardés. Les élus de toute tendance doivent rappeler à l'opinion que si les agriculteurs reçoivent aujourd'hui des subventions aux produits, ceci est la conséquence d'une baisse des prix pour s'adapter au marché mondial > Une Europe agricole qui s'élargit aux pays de l'Europe centrale et multiplie les accords de coopération agricole et d'échange avec les pays du pourtour méditerranéen. Cet élargissement devra être progressif afin de bien prendre en compte les réalités des économies agricoles de ces pays. >>Une Europe qui revendique comme par le passé le droit à nourrir le monde. L'UDF défendra la capacité exportatrice de l'Europe et son droit à nourrir le monde, alors que les marchés seront à l'avenir fortement demandeurs de produits agricoles."
Installation Une politique visant à diminuer les coûts de reprise, à améliorer le système des prêts bonifiés d'installation, doit être initiée. Les installations hors cadre familial devront entrer dans le cadre de cette politique.
Diversification L'UDF favorisera les initiatives d'agriculteurs ou d'entrepreneurs ruraux visant à développer une offre de produits, de services, d'espaces et créant des emplois en milieu rural.
Environnement : certifier les exploitations Une production agricole de qualité qui respecte l'environnement passe par une certification environnementale individuelle des exploitations, comme cela est mis en œuvre pour les entreprises industrielles.
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