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Robert Hue PC

« 80 % des aides européennes bénéficient à 20 % des exploitations. Il y faut un changement radical en ce domaine »


Entendu dans un déplacement de campagne (Côtes d'Armor)

Robert Hue plaide en faveur « d'une rémunération correcte du travail des agriculteurs ».
Souhaitant « corriger la répartition des aides européennes en faveur des petits et moyens agriculteurs », il demande que la France refuse « de participer à une mise en concurrence des paysans du monde entier qui a pour objectif de faire baisser les prix des matières premières agricoles, au mépris de la qualité et au seul profit des grands groupes ».

Le président du PCF fustige « le comportement des grands groupes qui fabriquent et commercialisent les aliments pour animaux, qui pilotent l'abattage et contrôlent la grande distribution » . « Ce sont eux qui portent une lourde responsabilité dans la crise bovine », estime M. Hue.


Entendu au salon de l'agriculture

Quelques propositions "concrètes" en matière agricole !
> "Un prix minima à la production en fonction d'une certaine qualité",
> "des aides publiques modulées"
>  et "un mécanisme jumelant la préférence communautaire et des actions de coopération avec les pays du Sud".


Lu sur le site officiel du candidat

L'agriculture familiale comme priorité
Mal bouffe, OGM, vache folle et malnutrition : la récolte du système agricole cuisiné à la mode OMC flanque la nausée. Mises en cause : les grandes firmes agro-industrielles et leur sacro-sainte production intensive. De nouveaux objectifs de développement durable doivent être définis, qui se fixeraient l'agriculture familiale comme priorité.
Cela exige des prix minima garantis pour un volume donné de production, ainsi que l'application d'une préférence communautaire rénovée, utile à la coopération et respectant le droit des peuples à se nourrir eux-mêmes.

De plus, les crédits publics compensatoires doivent être modulés suivant la taille de l'exploitation pour favoriser les projets créateurs d'emplois, préservant et améliorant l'environnement.
La France doit intervenir auprès de l'Union européenne en faveur d'une autre conception de la ruralité et de la sécurité alimentaire. À ce sujet, les communistes soutiennent l'idée de créer une agence européenne de la sécurité alimentaire, fonctionnant dans la transparence et disposant de réels pouvoirs d'intervention.
Ils proposent que des lieux d'évaluation - comprenant élus, syndicalistes, consommateurs et scientifiques - soient mis en place, en France comme en Europe.

OGM
Progrès scientifiques au service de l'humanité ou potion nauséabonde mise au point par les apprentis sorciers des multinationales agroalimentaires ? Pas facile de se faire une opinion sur les OGM. Une chose est sûre : le débat n'est pas mis entre les mains des consommateurs.
Il y a urgence à construire des forums nationaux, européens et mondiaux, associant chercheurs, agriculteurs, consommateurs et élus. Des moyens plus importants doivent être donnés à la recherche publique, notamment pour assurer une meilleure sécurité des essais.
Alors que l'on ne connaît ni tous les mécanismes, ni toutes les conséquences des transferts de gènes, la recherche ne peut être soumise aux volontés des géants des semences. Elle doit poursuivre ses travaux en toute indépendance et transparence.
Enfin, un défi est posé : empêcher les OGM de favoriser les tentatives de privatisation de la nature par quelques firmes transnationales. Empêcher, aussi, l'uniformisation de l'alimentation, la réduction du patrimoine génétique de la planète et la destruction des cultures vivrières dans le Sud. >br>Les communistes appellent le gouvernement français et les instances européennes à refuser fermement les projets de brevetage du vivant, en débat dans l'OMC. Un moratoire mondial généralisé sur la production, le commerce et la consommation de produits génétiquement modifiés doit être mis en place.



Lu dans la presse

Si vous êtes élu, quelle réforme de la politique agricole française ferez-vous immédiatement ?
J'agirai pour maintenir et développer une agriculture familiale et paysanne. C'est la voie de l'efficacité pour l'emploi, la qualité et la sécurité alimentaires, la préservation de l'environnement, le développement et la valorisation des territoires, des savoir-faire humains. C'est la condition pour impulser un développement agricole durable, garantie de qualité alimentaire.

Etes-vous favorable à la fin des subventions aux agriculteurs ?
Actuellement, 80 % des aides européennes bénéficient à 20 % des exploitations. Il y faut un changement radical en ce domaine. En l'état actuel, supprimer les aides aboutirait à un recul de notre agriculture. Ce dont il s'agit, c'est de les répartir autrement.

Etes-vous pour l'application du principe pollueur-payeur ?
Nous demandons que des actions nouvelles des agences soient financées par la réaffectation des redevances sur la production de phosphates et de produits phytosanitaires, qui sont actuellement intégrées à la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), détournée de son objet par le financement des 35 heures.

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