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Guillaume Le Bouteiller qui ratifia le traité de Guérande en 1380, époux de Philippote Gouyon, dame des Landes et de Maupertuis, était d'une famille de Bretagne qui tirait son nom de la charge héréditaire de bouteiller des évêques de Dol. La branche aînée des seigneurs de La Chesnaye, continuée par leur fils Guillaume, s'est fondue à la fin du XV^e siècle dans la maison de Parthenay.

La branche subsistante des Haries descend de leur second fils Jean, seigneur des Landes et de Maupertuis, époux de Jeanne de La Motte, chambellan du duc Jean IV en 1392. Elle a produit en 1778 un capitaine au régiment de Bourgogne (infanterie) et l'un des chef de l'association bretonne d'Armand Tuffin de La Rouërie. Jean fut colonel dans les guerres de la chouannerie et mourut en 1821. Un autre Jean fut chevalier de l'Hermine et de l'Épi, ambassadeur du duc François II en Angleterre en 1486 ; son fils, également prénommé Jean, fut capitaine de Jugon (Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et Armorial de Bretagne, Repr. Mayenne, 1986, I, p. 151).

Il existe d'autres familles Le Bouteiller, Le Botiller, Leboteler, Bouthillier, Bouthilliet, Bouthilliais, Bouthilliay ou Butler en France et à l'étranger (60 % originaires de Normandie, grande région productrice de vins à la suite d'un réchauffement climatique). Les Bouteillers de Senlis, (Oise), possédèrent la charge héréditaire de bouteiller des rois de Francia occidentalis, puis des rois de France, depuis l'éviction des Carolingiens par le Capétien Hugues à Senlis en 987 jusqu'à Charles VII qui supprima la charge.

C'est sans doute à cette famille qu'appartenait Payen Le Bouteiller, seigneur de Montréal et d'Outre-Jourdain, qui construisit en 1142, avec l'autorisation de Foulque, roi de Jérusalem, la titanesque citadelle de Kérak (Kerak de Moab, Pierre du Désert, Crac de Montreal, al-Karak, الكرك, Karak al-Shawbak, Cracum Montis regalis en latin), dans la ville majoritairement chrétienne de Kir-Hérès, ancien siège d'un évêché byzantin. Elle fut érigée sur les restes de la citadelle nabatéenne. Elle protégeait la Terre Sainte depuis ses hauteurs surplombant la mer Morte. Kérak fut assiégée en 1184 par Saladin dont les Mameluks massacrèrent les citadins, et de nouveau en 1189, cette fois avec succès. La forteresse fut démantelée en 1840 par l'armée d'Ibrahim Paşa (fils de Mehmet Ali) formée et entraînée par le capitaine lyonnais Joseph Seve, connu sous le nom de Süleymân Paşa Al Faransawi (Soliman Pacha, le Français, voir branche de Saint-Loyal) et ancêtre du roi Farouk. Sous le nom de Kraka-Moab la ville avait été la capitale des Moabites et est souvent citée dans les Livres saints (Charach, Mouba). (http://maxime.goepp.free.fr).

Les Le Bouteiller de Bretagne participèrent aussi aux Croisades avec un Hervé qui se croisa plus tard, en 1248 (cabinet Courtois).

La citadelle de Kérak en Jordanie

http://www.alovelyworld.com

http://www.swisscastles.ch

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à propos de Raoul fils d'Hugues I^er

Une généalogie québécoise (http://genealogiequebec.info) sans références lui donne une fille Mathilde, née en 1235, qui serait l'épouse au  prénom connu de Mathilde et au nom inconnu d'Alain II. Rien ne permet de l'affirmer.

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à propos d'une Jeanne, fille d'Étienne II (?)

Le commandant Pierre Amiot, dans son ouvrage "Histoire de mon village: Plurien", page 313, écrivait: "Perceval, fils de Pierre des Cognets, sire des Cognets et de Galinée, épouse en 1260 Jeanne de Gouyon Matignon et construit le château de Galinée". Pierre Amiot tenait sans doute cette information du vicomte Daniel de La Motte de La Motte Rouge qui l'avait lue dans une Généalogie de la Maison de Bréhant, Bachelin-Deflorenne, Paris, 1867. Mais il n'existe aucun autre document connu de cette époque à ce sujet.