logo2.gif (765 octets)

Point Com

Abonnez-vous gratuitement à Point Com !

DOSSIER : la traduction littéraire (Août 2000)

 

Première page
Dossiers
Archives
Revue de presse

Agenda
Courrier des lecteurs
Liens

Infos sur Point Com
Abonnement

Accueil AAE-ESIT

 

 

 

 

 

 

Francité



Les modestes aventures du traducteur qui propose son manuscrit

Article de Véronique Kientzy.

Par intérêt pour la pièce et afin qu’une amie ne connaissant pas l’anglais puisse suivre l’action sur scène, j’ai traduit " The iceman cometh " d’Eugene O’Neill. Ce drame a été joué avec grand succès sur scène à Londres et New York en 1998-1999.

Une fois le texte rédigé, il paraissait dommage de le laisser seul dans un tiroir anonyme. La langue évoluant, un nouveau public attiré par l’œuvre de O’Neill pouvait être intéressé par un texte français différent de celui publié dans les années soixante. Ainsi ai-je envisagé de proposer ce travail à l’éditeur détenteur des droits de traduction en France : par chance, l’offre l’a intéressé.

Tout d’abord, je souhaitais protéger l’intégrité de la pièce traduite. J’ai appris qu’il existait une association reconnue d’utilité publique qui prend en dépôt les manuscrits originaux : il s’agit de la " Société des gens de lettres "1 qui, pour une somme de 260 francs pour 4 ans (renouvelables), conserve les documents auxquels elle attribue un numéro d’enregistrement lors du dépôt. Ce dernier garantit l’authenticité et l’antériorité de l’œuvre en cas de litige sur l’origine de la création.

L’enregistrement effectué, l’éditeur a reçu le texte.

Une publication de la pièce n’est pas encore envisagée, mais une convention de traduction est signée avec l’éditeur. Elle offre des garanties au traducteur en cas d’utilisation du texte pour des représentations théâtrales ou des diffusions radiophoniques. De plus, la traduction est déclarée par l’éditeur auprès de la " Société des auteurs compositeurs dramatiques " (SACD) qui gère une base de données nationale sur qui détient les droits pour quelle œuvre, à quel titre et répartit les revenus potentiels générés par l’exploitation.

Même si la traduction n’a pas à ce jour de diffusion publique, elle existe et est légalement reconnue. Ceci a pu se faire parce que l’éditeur, qui n’a pas commandé la traduction, est tout de même intéressé par le texte qui n’est plus seul dans un tiroir anonyme.

Et mon amie a adoré la pièce.

1 SGDL
Hôtel de Massa
38, rue du faubourg Saint-Jacques
75014 PARIS
Web : http://www.sgdl.org

© Copyright 2000 - Association des Anciens Elèves de l'Ecole Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs de l'Université de Paris - Tous droits réservés.

Traducteur littéraire en France

Traducteur littéraire, traducteur d'édition

La promotion de la traduction littéraire

Les droits de traduction

La traduction littéraire en questions

L'expérience d'une traductrice de polars

Le Centre National du Livre

Les modestes aventures du traducteur qui propose son manuscrit

Entretien avec Florence Herbulot

Traducteur littéraire : témoignage de Cécile Nelson


bannerA.gif (4161 octets)