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DOSSIER : l'interprétation (Mai 1999)

 

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La section Interprétation de l'ESIT

Un parcours sélectif pour une intégration professionnelle réussie

Article de P. Minns, maître de conférences associé professionnel à l’ESIT (membre AAE-ESIT).

Filière professionnelle par excellence au sein de l'Université française, la section interprétation de l'ESIT a toujours eu pour vocation de former des étudiants à exercer la profession d’interprète de conférence. Les enseignants, tous interprètes de conférence professionnels, sont aux premières loges pour suivre les tendances du marché et comprendraient mal que la section forme des étudiants qui n'auraient aucune chance de percer. Et le marché, ici comme ailleurs, est en train d’évoluer en fonction des grands changements géopolitiques, économiques et culturels qui nous entourent. Mais quelles que soient ces évolutions, tout candidat à l’interprétation doit posséder certaines qualités fondamentales.

C’est précisément ce que l’on cherche à vérifier à l’examen d’entrée de la section. Contrairement à une idée très répandue, les connaissances linguistiques ne sont pas le seul critère de sélection. La section a vu passer beaucoup de candidats qui avaient des connaissances linguistiques apparemment très bonnes mais qui n’avaient pas une qualité essentielle pour un futur interprète, à savoir la capacité de comprendre et ensuite de faire passer un message – ce que l’on appelle " l’esprit d’analyse et de synthèse ". Il est étonnant de constater combien de candidats, avec un diplôme universitaire de premier ou de deuxième cycle en poche, n’arrivent pas à retenir les points essentiels d’un message oral et à les restituer avec cohérence et aisance dans une autre langue.

Bien sûr, les langues doivent être solides et certaines sont plus utiles que d’autres. Avec l’élargissement à 15, et bientôt à 20, de l’Union européenne, par exemple, le nombre de langues officielles, qui est déjà de 11, passera un jour à 16. Pour des raisons politiques, la langue de chaque nouveau venu devient langue officielle de l’Union et les services d’interprétation doivent s’étoffer en conséquence. La section interprétation forme actuellement des étudiants avec le hongrois et le polonais et a diplômé son premier étudiant estonien en 1998. Un étudiant avec le français en A, l’anglais en B et l’espagnol en C devra certainement ajouter rapidement une quatrième langue de travail – de préférence la langue d’un pays candidat à l’Union européenne.

Les étudiants qui réussissent à entrer en première année de la section, ce qui représente à peu près 25 % des candidats, ne sont pas au bout de leurs peines, car un deuxième obstacle se dresse à l’entrée de la deuxième année, année de l’apprentissage de l‘interprétation simultanée. Si les étudiants, par leur travail et leur talent, arrivent à maîtriser l’interprétation consécutive, ils peuvent légitimement prétendre entrer en deuxième année et envisager l’avenir avec plus de sérénité

Les enseignants sont là pour inculquer une compétence et apporter leur expérience et leurs conseils de professionnels. Si la section ne fait pas le bonheur de tous les prétendants à l’interprétation de conférence, elle assure que ses diplômés ont de bonnes chances de pratiquer la profession choisie avec bonheur et réussite pendant toute leur carrière.

© Copyright 1998 - Association des Anciens Elèves de l'Ecole Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs de l'Université de Paris - Tous droits réservés.

 

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