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DOSSIER : l'interprétation (Mai 1999)

 

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Changement de parcours

Article de Mary Zulke, membre AAE-ESIT.

Après avoir quitté l’ESIT avec un diplôme d’interprète, j’ai travaillé en indépendant pendant 19 ans à Paris, essentiellement comme interprète, mais aussi comme traductrice. Dans mon poste actuel, la proportion de traduction par rapport à l’interprétation est inversée, le nombre de jours de conférence dans cette petite organisation ne justifiant pas la présence d’une équipe d’interprètes à plein temps (nous sommes deux interprètes-traducteurs). Je travaille cinq jours par semaine, avec quelques jours par mois seulement de travail d’interprétation, le reste étant consacré à la traduction, au recrutement des équipes d’interprètes free-lance pour nos réunions et à la mise sur pied d’une base de données terminologiques on-line. Ma situation n’est donc pas exactement la même que celle d’un interprète permanent ne faisant que de l’interprétation.

Pour les collègues interprètes free-lance qui i) ont horreur de la traduction ii) ne supporteraient pas la vie de bureau iii) adorent la variété des sujets traités et iv) détestent se lever tôt tous les jours, ce choix peut être surprenant. Fort heureusement, j’aime la traduction (d’autant plus que celle-ci est directement liée aux réunions que je vais interpréter). Et quand la liberté de ma vie d’antan me manque un peu trop, je me console en pensant aux soirs et aux week-ends que je passais autrefois au téléphone, à faire des traductions urgentes ou à préparer des conférences (le temps nécessaire étant en général proportionnel à la nouveauté du sujet) et surtout (oh combien je ne la regrette pas!!!) à la comptabilité. Quant au manque de variété, l’envers de la médaille est une connaissance bien plus approfondie du sujet et de l’organisation, ce qui facilite énormément le travail. J’ai cependant du mal à trouver le côté positif du lever matinal, si ce n’est que les grasses matinées du week-end sont d’autant plus délicieuses. Et, last but not least, et pour être bassement matérialiste, un revenu régulier et prévisible est très appréciable.

J’aimais ma vie de free-lance, pour les collègues que j’ai rencontrés, la liberté (que j’appréciais, malgré tout !), les différents sujets que j’ai abordés et les expériences enrichissantes que j’ai eues. Toutes ces années m’ont donné un sentiment de mobilité et d’autonomie que je n’aurais sans doute pas si j’avais commencé ma vie professionnelle dans une organisation. Je me réjouis de connaître les deux aspects d’un même métier.

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