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CyberCritique

Archambault, s’ autoproclame comme la plus grande maison de livre et du disque au Québec (Canada). Avec une page d’accueil sobre, Archambault nous invite timidement à sa boutique virtuelle : conception épurée et peu inspirante doté d’une ergonomie simple. Cette tiédeur ne sera pas estompée par l’incitation du site à ces visiteurs de s’inscrire dans le but de les mieux servir. L’emplacement de la fenêtre abonnement à une position stratégique (même si on comprend la stratégie marketing qui l’anime : profilisation et fidélisation des clients, prospects…) est mêlante, brouille la piste du visiteur soucieux d’une recherche rapide et rapide d’un livre ou CD. Il confond cette fenêtre à la fenêtre de recherche habituelle. En mettant le doigt sur la fonction de recherche, un étalement de tout les options de recherche (booléen…) fait bonne figure mais d’une utilité moins évidente pour les communs des mortels, surtout si elles sont étirées au point que le navigateur sur un écran de 15’’ sera contraint à déplacer la barre de navigation pour tomber sur l’incontournable bouton de recherche, qui détient jalousement les clés de toute recherche : Le bouton Retour est banni ! Cherchant par auteur-Attali-, Jacques-, une liste pêle-mêle de tous les Attali (jaques, Lisette…) apparaît sur l’écran, sans tenir compte de ma requête. On doit parcourir manuellement toute la liste pour trouver tous les ouvrages disponibles de Jaques Attali!

Comme tout acheteur/prospect avisé, la quantité et la qualité d’information sur le produit sollicité sont cruciale dans le processus décisionnel d’achat. Ni critiques de médias, ni évaluations des acheteurs agrémente la fiche technique de la plus part des bouquins/CD d’Archambault.ca qui se transforme, par ce fait, à un simple circulaire électronique (pochette du CD/livre accompagné de son prix) !

Résolu d’avoir mon bouquin (Attali) en dépit de ces «encouragements», je dépose mon bouquin dans le panier. Un texte promotionnel coloré en rouge (frais de transport gratuit pour un achat supérieur à 30$) remplie alors presque la première moitié de la page Commande. On me demande, par la suite, brutalement de divulguer mon numéro de carte de crédit sans savoir quelle bagatelle dois-je débourser : Une brèche qui affecte en surcroît une confiance déjà fragile d’un acheteur envers les sites transactionnels.

En validant la commande après un exercice relativement fastidieux, la livraison est promise après deux jours ouvrables. Promesse fâcheusement non tenue (1). Une telle qualité de service n’est pas présente lors de ma requête d’information sur un livre introuvable dans leur catalogue. Une réponse m’a été acheminée par courriel dans la journée qui suit.

(1)Expérience vécue par une animatrice de l’émission Indicatif Présent -du 13/09/00-de radio-canada.

Évaluation Achevée le 14/09/00

 

                                             ©NabeulSoft, Tous Droits Résevés. Septembre 2000