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>> Traitement préventif : la vaccination En France, la vaccination contre la tuberculose est obligatoire à l'âge de six ans.
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>> La stratégie DOTS permet de lutter efficacement contre la tuberculose à l'échelle mondiale L’arme préconisée au niveau international pour combattre la tuberculose est la stratégie DOTS, peu coûteuse et qui pourrait éviter des millions de cas et de décès au cours de la prochaine décennie. Elle se compose de cinq éléments :
Une fois les cas de tuberculose infectieuse diagnostiqués (bacilles visibles à l'examen microscopique des frottis), le personnel soignant, les agents communautaires ou les bénévoles ayant reçu la formation requise surveillent directement les malades pour s'assurer qu'ils prennent la dose d'antituberculeux prescrite pendant toute la durée du traitement. Les antituberculeux les plus courants sont l'isoniazide, la rifampicine, le pyrazinamide, l'éthambutol, voire la streptomycine (voir traitement) Après deux mois de traitement, et de nouveau à la fin du traitement, on procède à un nouvel examen des frottis pour faire le point. Le système d'enregistrement et de notification permet de suivre les progrès des malades pendant tout le traitement. Il permet également d’évaluer la proportion de patients qui guérissent, ce qui donne une indication de la qualité du programme.
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>> Application de la stratégie DOTS dans le monde Depuis son adoption en 1991, plus de 17 millions de cas infectieux ont bénéficié d'un traitement conforme à cette stratégie. A la fin de 2002, les 22 pays les plus touchés qui, selon les estimations, totalisent 80% des cas incidents (voir épidémiologie), avaient tous adopté la stratégie DOTS. Fin 2003, 182 pays appliquaient la stratégie et 77% de la population mondiale vivait dans des régions où elle était en vigueur. Rien qu’en Inde, 740 millions de personnes (près de 70% de la population totale) vivaient dans des zones où la stratégie était appliquée. Le plan mondial d’extension de la stratégie DOTS a été publié en 2001. Il repose sur deux piliers : l’établissement de plans à moyen terme (sur cinq ans au moins) de lutte antituberculeuse dans tous les pays et la création de comités nationaux de coordination interinstitutions. A la fin de 2003, les 22 pays les plus touchés avaient tous établi des plans et, à l’exception de deux d’entre eux, avaient constitué un comité national de coordination interinstitutions qui se réunissait régulièrement.
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