Congress hall and world class hotel (tower), 1974, Guillaume Gillet, architect. This dead and sterile area, deprived of the slightest cachet, could be in Frankfurt, Chicago or Abidjan as well. Alternative project below, by Valentin Fiumefreddo

Une tour! Mais quelle bonne idée! Jusque dans les années 50, Paris ne ressemblait pas encore à Manille ou Johannesburg. C'était GRAVE. Il fallait donc y remèdier au plus vite. Pompidou, un homme au mauvais gout très sûr, y pourvut. Certes, on eût préféré que cette tour se dressât dans un site plus approprié, la place de l'Etoile, par exemple, ou l'avenue de l'Opéra. Mais, contrairement au (par ailleurs) sympathique président, tout le monde ne pensait pas qu'il fallût renoncer à une" esthétique dépassée" pour que Paris "s'adapte à l'automobile". On se contenta donc du massacre d'un ersatz des Champs-Elysée, l'avenue de la Grande Armée. Cet édifice d'une effrayante banalitévient d'etre enlaidi davantage par une absurde façade inclinée due à l'équipe Porzamparc

Palais des Congrès - Forum des Halles - Dase - Gare de Lyon - Quartier Maine - Montparnasse - Institut du Monde Arabe - Place de Catalogne - Ministère des Finances - Front de Seine - Jussieu - Place d'Italie - Grand Ecran - Centre Pompidou - Opéra Bastille - Conservatoire - Biblothèque Nationale de France

Les tours ne sont pas, contrairement aux apparences, le meilleur moyen de rentabiliser, d'exploiter une parcelle. Le parti de la tour, dans unprogramme, n'a en général aucune justification, si ce n'est idéologique. Il est rare que la même surface utile ne puisse être casée dans un ensemble de bâtiments de hauteur raisonnable.
Quant au choix d'un décor néo-renaissance, il ne s'agit que d'utiliser un acquis artistique qui a fait ses preuves. Le XIXème siècle a beaucoup recouru à l'imitation de styles du passé détournés de leur usage d'origine, et l'on perçoit très bien, dans les divers édifices et façades parisiens, les "vogues" néo-renaissance, néo-gothique, néo-néo-classique et même orientalistes. Ces chef d'oeuvre enfin reconnus (encore recemment raillés comme "mauvais pastiches") témoignent de la culture, de la créativité et du savoir faire des artistes de l'époque.

Front de Seine
Jussieu
Place d'Italie (Grand Ecran)
Centre Pompidou
Opéra Bastille
Conservatoire
Biblothèque Nationale de France
Palais des Congrès
Forum des Halles
Dases
Gare de Lyon
Quartier Maine Montparnasse
Institut du Monde Arabe
Place de Catalogne
Ministère des Finances

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