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DOSSIER : La localisation (Février 1999)

 

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Les limites de la localisation

Un article de Henri-Axel Carlander.

Rapidité, qualité et multilinguisme : telle est la devise de tout service de localisation. Coincé entre le développement et la vente, ce service doit être prêt à "assurer", et la rapidité se mue généralement en course contre la montre pour satisfaire aux impératifs commerciaux. Le multilinguisme, généralement cantonné au fameux FIGS (French, Italian, German, Spanish), s'étoffe de quelques langues asiatiques (le double octet), lorsque l'entreprise garde le cap vers l'est. Que dire de la qualité ? Elle a aussi tendance à fluctuer au gré des humeurs de tout un chacun.

Et la " loc " (les initiés reconnaîtront), comment réagit-elle ? Avec les moyens du bord. " La localisation ? On a cela chez nous, et ils doivent nous coûter cher ". Réflexion interne classique. La loc est si mal dotée qu'embauches ou achats sont toujours remis aux calendes, grecques évidemment. Elle se débrouille comment, me direz-vous ? Elle sous-traite. A qui ? A ces agences de traduction aux noms ronflants et aux dossiers clinquants. Et qui les sélectionne ? La direction financière, parce que seul le chiffre en bas à droite sur le devis compte, pas le niveau des prestations. Et la loc est invitée à faire avec. Il faut bien. Les fichiers arrivent, et la date-butoir approche à grands pas. Le partenaire sélectionné s'est engagé sur tout : rapidité ! Deux fois la vitesse du son. Les volumes ? 600 000 d'aide et 130 000 de ressources. Une paille pour des spécialistes comme nous ! Les langues ? Six ! Un rien.

Et voilà que revient sous forme d'attachement, la terminologie. Et vous vous exclamez ? Où ont-ils été chercher tout cela ? Un zeste de Microsoft (incontournable !!!) noyé au milieu d'inepties. Bien sûr, ils se font payer au mot !!! Et vous corrigez parce que la qualité, vous y tenez. Les premiers fichiers reviennent ensuite, et vous perdez des couleurs. Un incident de parcours, assurent-ils. L'italien ? Le validateur italien a des doutes sur l'origine des traducteurs. Ils lui paraissent plus ibériques que lombards ou romains… Et ainsi de suite, jusqu'à ce que vous avaliez la lie (de la coupe, bien sûr). Je galèje ? Hélas. Alors, yaka ? Eh bien oui, yaka. Et si yaka pas, tant pis.

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