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Niger : Histoire

HISTOIRE

Par son histoire, le Niger a participé au destin de plusieurs grands empires ou Royaumes africains, qui débordaient dailleurs tous très largement ses frontières actuelles.

L'histoire politique récente du Niger est caractérisée par une succession de régimes aussi distincts les uns que les autres. En 35 ans d'indépendance, le pays a 'testé" une demi-douzaine de ' types de gouvernances".

  • 1960 -1974 : Monopartisme de fait avec le règne du Parti Progressiste Nigérien, section du Rassemblement Démocratique Africain (PPN-RDA).
  • 1974 -1987 : Dictature militaire dirigée par le Conseil militaire suprême (CMS) .
  • 1987-1991: Décrispation politique et monopartisme constitutionnel (MNSD, Mouvement National pour la Société de Développement, Parti -Etat ).
  • 1991 -1993: Conférence nationale et Transition démocratique
  • Depuis avril 1993 : Démocratie pluraliste qui a atteint sa vitesse de croisière en février 1993 avec la Cohabitation de deux majorités divergentes

Ce fut d'abord l'empire SONGHAÏ, qui naquit et s'étendit dans la région du fleuve, vers l'actuelle frontière nigéro-malienne. La ville de Gao, depuis le VIII ème siècle par les chroniques arabes comme un centre d'échanges entre l'Empire du Ghana et l'Egypte, en fut la prestigieuse capitale. Il connut son apogée entre le XV et le XVI ème siècle, sous SONNI ALI BER qui étendit ses frontières jusqu'à OUALATA, puis sous ASKIA MOHAMED qui acheva de lui donner une remarquable organisation militaire et administrative. Il connut auparavant une courte domination en 1325, lorsqu'il fut conquis par des lieutenants de l'empereur mandingue KANKAN MOUSSA. Il succomba en 1591, sous les coups d'une expédition marocaine d'autant plus meurtrière qu'elle était munie d'armes à feu et de canons. De cet Empire, seul le DENDI, alors placé sous l'autorité d'un Ministre résident, intéresse le Niger actuel.

Ce fut aussi l'Empire du KANEM-BORNOU, un des plus vastes d'Afrique qui sous le règne d'IDRISS ALAOMA, à la fin du XVI ème, englobait tout le KANEM, montait jusq'au KAOUAR et à l'Aïr, et s'étendait à l'Est jusqu'au OUADDAI (Tchad). Après avoir contenu les ambitions Songhaï au XIV ème siècle, puis résisté au XIX ème siècle, aux attaques des peuls établis dans le nord de l'actuel Nigéria, il tomba en 1893, après près de dix siècles d'existence, sous les coups de RABAH qui rêvait alors de se tailler un domaine entre le Soudan et le Tchad.

Ce furent enfin, entre le Songhaï et le Bornou, plusieurs petits royaumes haoussas, tous indépendants les uns des autres. Chacun de ces royaumes constituait un centre commercial et intellectuel très prospère, et était ouvert, dès le XIII ème siècle, à l'Islam et à l'écriture arabe. Malgré leurs querelles intestines, tous résistèrent bien aux attaques du Songhaï et du Bornou pourtant militairement mieux organisés. Ils furent finallement unifiés et islamisés au XIX ème siècles par les peuls sous la conduite de OUSMANE DAN FODIO.

Ce fût dailleurs à ces sultanats haoussas que les premières colonnes françaises s'attaquront à partir de 1899, après qu'ils aient juste échappé à la main-mise peule. Puis ces colonnes disperseront les forces de Rabah qui occupaient encore le Bornou. Elles rencontreront par contre de forts îlots de résistance dans le pays zarma et auprès des tribus touarègues de l'Aïr qui entretiendront encore, pendant la première guerre mondiale, et au -delà, une continuelle rebellion militaire.


En 1900 le Niger fut érigé en territoire militaire, puis devint une colonie française en 1922. Sa première capitale fut Zinder, chef-lieu du Damagaram. Mais en 1927 l'administration coloniale préféra transférer ses services administratifs à Niamey. Le Niger envoya des députés au Palais Bourbon (Assemblée Nationale Française) en 1946, 1951 et 1956. En 1957 fut voté à Paris, la "loi-cadre" qui devait conférer une certaine autonomie aux colonies françaises en Afrique. Le Niger se dota d'une Assemblée législative, puis d'un Conseil de gouvernement présidé par le gouverneur français alors en poste à Niamey, mais dirigé parle leader SAWABA, Monsieur DJIBO BAKARY.

 

Après le retour du Général de GAULLE au pouvoir en 1958, un référendum fut organisé en septembre, pour décider de l'avenir des possessions françaises en Afrique. Le Niger opta pour l'autonomie interne, tout en se pronançant pour une association avec la France sous la forme d'une grande communauté Franco-africaine. Son vote était un désaveu pour l'équipe de Monsieur DJIBO BAKARY, qui préconisait au contraire un vote négatif au référendum, aux fins de permettre au pays d'accéder immédiatement à la souveraineté nationale.

Monsieur DJIBO BAKARY fut ainsi contraint de démissionner, et fut remplacé par son rival RDA, Monsieur DIORI HAMANI qui était déjà, aux législatures de 1946 puis de 1956, député à l'Assemblée nationale française. DIORI HAMANI institua la la République le 18 décembre 1958, puis se fit porter à la magistrature suprême en 1960, après que le le 3 août de la même année, il eu proclamé l'indépendance du Niger, de concert avec les autres leaders du Conseil de l'Entente (Haute-Volta, Dahomey, Côte d'Ivoire) qui procédèrent de même dans leur pays.

DIORI HAMANI demeura au pouvoir jusqu'au 15 Avril 1974, date à laquelle il fut renversé par un coup d'état militaire dirigé par le Lieutenant -Colonnel SEYNI KOUNTCHE. Son régime fut marqué par une remarquable stabilité politique, quoique sur le plan économique les résultats furent plutôt médiocres.

PERIODE DE LA TRANSITION

Le Général Ali Seïbou succède à Seyni Kountché et maintient la prédominence des militaires dans la vie politique, tous en associant les civils aux responsabilités. L'adoption d'une constitution en septembre 1989 marque le retour à une situation politique normalisée, évolution amorçée par le président Kountché. Un parti unique, le mouvement de la société de developpement (MNSD) est mis en place. Enfin, des élections législatives et présidentielle sont organisées en décembre: le général Saibou est élu au suffrage universel Président de la République pour sept ans. Le début de l'année 1990 est marqué par les premières vagues de contestation du gouvernement par les étudiants et les premières revendications démocratiques. Les tensions sociales s'exarcèbent et conduisent à réclamer l'instauration du multipartisme. Une conférence nationale se déroule de juillet à novembre 1991 et dénonce le régime en place et le programme d'ajustement structurel. La démocratisation est désormais en marche.


 
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  Par Dramane Darave